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Oria Dens
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29 avril 2007

Enfantillages et capitalisation

Me voilà revenue dans mon petit chez moi, après un long week-end à la campagne. En fait de week-end à la campagne c'était évidemment non seulement une visite de courtoisie familiale, mais aussi un week-end "vide-maisons".

Samedi nous avons mangé chez ma tante et mes deux cousins, il a fait très chaud toute la journée et d'entrée de jeu je me suis pris un fameux coup de soleil sur le nez et les épaules, autrement dit non seulement on dirait que j'ai pris une cuite au vin rouge, mais en plus je ressemble à une écrevisse mal cuite.

Après quoi une expédition a été menée jusqu'à la maison de feu mon grand-oncle et de feu ma grand-tante. Ma tante comme à son habitude a tenu à gérer l'histoire en mettant des règles en place : vider tous les objets de la cuisine et les étaller dehors dans la pelouse afin de diviser les choses par deux (et non pas par trois puisqu'elle a considéré que je formais un groupe avec ma mère, alors que nous ne vivons plus ensembles). 90% des objets qui étaient là sont des choses que nous ne voulions pas, nous n'avons donc pas protesté sur le partage inégal, ni sur la ruée de ma tante sur tous les objets encore valables.
Nous avons donc passé un temps dingue à partager, car ma tante a établi une autre règle : elle choisit une chose, ma mère (ou moi) en choisis une, et ainsi de suite, bref grosse perte de temps. Au final ma mère a pris quelques objets, qui tiennent dans une petite caisse afin de les vendre à la brocante (et nous n'avons pris que des choses vendables, en fonction de notre petite expérience de la brocante sur ce que les gens sont prêts à acheter la plupart du temps).

Je dois dire que ça m'a pas mal agacée, d'autant plus que ma tante avait 6 caisses d'objet et à nous deux ma mère et moi avions deux caisse pas remplies... Et le summum a été atteint lorsque ma tante a réussi à déclarer sans rougir que nous avions plus de choses qu'elle...
Bref nous trierons encore les objets des deux maisons dans 10 ans à ce rythme là. Nous avons à peine effleuré la première couche de la cuisine. Et puis elle habite juste à côté, ma mère et moi sommes persuadées qu'elle va se servir régulièrement en cachette, mais on s'en fout, ce qu'on veux c'est vider les maisons pour les retaper et les louer...

Et puis il faut toujours lui demander la permission pour prendre quelque chose, alors que tout est à elle comme à nous, et qu'elle a déjà une maison énorme remplie d'objets déjà pris alors que les ancètres étaient vivants...
Ma mère voulait une bêche pour son jardin (mon gentil frère ayant cassé la sienne la semaine passée), elle a du demander la permission à sa soeur pour en prendre une, laquelle a répondu qu'elle n'avait qu'à en acheter une ... Ma mère s'est finalement servie, au nez et à la barbe de ma tante.
Enfin, on a fait des réserves pour notre brocante de samedi, on est quittes de cette tâche ingrate.

Nous sommes repartis le lendemain en début d'après-midi, avec un grand soulagement d'ailleurs, fatigués des comportements anti sociaux et capitalistes de ma tante.

Qu'il est bon de retrouver son foyer ! Qu'il est doux de pouvoir lire en paix !

Orias Den, la fouineuse.

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Commentaires
M
Quel contexte familial!
Oria Dens
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